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La mécanique
de Newton
I. Comment décrire
le mouvement d'un solide ?
Afin de décrire le mouvement
d'un solide, il faut :
- choisir un système.
- choisir un repère d'espace et de temps (référentiel).
- effectuer le bilan des forces extérieures qui s'exercent
sur ce solide.
- définir le vecteur de position, le vecteur vitesse et
le vecteur accélération.
- déterminer sa trajectoire.
1. Choisir
un système.
Un système peut être
un objet ou un ensemble d'objets sur lequel les forces extérieures
s'appliquent.

Question discussion réponse
:
Voici quelques débuts
d'énoncés de sujets de baccalauréat.
Indiquez dans chaque cas quel est le système étudié
:
Enoncé n° 1 : Antilles
Juin 2005
Le but du jeu est d'envoyer
une bille d'acier dans un trou. Pour lancer la bille, le joueur
comprime un ressort, à spires non jointives, qui va la
propulser lors de la détente. La boule roule ensuite sur
un plan horizontal suivant la droite (AC), quitte ce plan pour
chuter dans un des trous du sol. Le schéma du dispositif
est représenté ci-dessous : (schéma non
à l'échelle).
Enoncé n° 2 : National
Juin 2004
L'objectif de cette partie
est d'étudier la mécanique du vol d'un ballon sonde
à faible altitude (sur les premières centaines
de mètres). On peut alors considérer que l'accélération
de la pesanteur g, le volume du ballon Vb
et la masse volumique r
de l'air restent constantes.
On modélisera la valeur f de la force de frottement
de l'air sur le système étudié par l'expression:
f = K.r.v² où K est une constante pour
les altitudes considérées et v la vitesse
du centre d'inertie du système {ballon + nacelle} .
Réponses :
Enoncé n° 1 : le
système est la boule (bille d'acier)
Enoncé n° 2 : le
système est le ballon + nacelle
2. Choisir
un repère d'espace et de temps.
Un référentiel
est un repère d'espace et de temps.
Exemples de référentiels
:
Référentiel |
Description |
Exemples de domaines
d'étude |
Héliocentrique |
Soleil
Les 3 axes sont dirigés
vers 3 étoiles lointaines supposées fixes
|
Etude du mouvement
des planètes
Etude du mouvement
des comètes |
Géocentrique |
Terre
Les 3 axes sont dirigés
vers 3 étoiles lointaines supposées fixes |
Etude du mouvement
des satellites artificiels autour de la Terre
Etude du mouvement
de la Lune |
Terrestre |
Laboratoire |
Etude du mouvement
d'un solide sur terre |
L'ensemble de ces référentiels
sont supposés galiléens.
Un référentiel
est dit galiléen si le principe d'inertie est applicable
dans celui-ci.

Question discussion réponse
:
- Observer les films suivants
- Indiquer dans chaque cas quel est le référentiel
approprié pour l'étude du mouvement de la fusée.
- Justifier votre choix
Les films sont également
téléchargeables sur le site :
http://www.educnet.education.fr/orbito/pedago/inertie/inert1.htm
 |
 |
Vidéo
n° 1
650 Ko |
Vidéo
n° 2
4,3 Mo |
Pour enregistrer les
vidéos : click droit puis enregistrer sous
Réponse :
- Vidéo n° 1 : Référentiel
terrestre.
- Vidéo n° 2 : Référentiel géocentrique.
- Justification : Le corps qui est immobile sert de corps de
référence pour décrire le mouvement ; il
joue le rôle d'un référentiel.
3. Faire
l'inventaire des forces appliquées à un système.
Dans le cadre du programme
de terminale S, différentes forces seront étudiées
:
o le poids
o la poussée d'Archimède
o les forces de frottement
o la réaction au plan
o la tension d'un fil ou d'un ressort 
Rappel :
Une force est caractérisée
par :
o sa direction
o son sens
o son point d'application
o son intensité (norme)

Question discussion réponse
:
Donner les caractéristiques
du poids et de la poussée d'Archimède.
Réponse :
Poids
- direction : verticale
- sens : vers le bas
- point d'application : le centre d'inertie du solide
- intensité : P = mg
Poussée d'Archimède
- direction : verticale
- sens : du bas vers le haut
- point d'application : centre d'inertie du fluide déplacé
- intensité : p
= rVg
Nous utiliserons également
dans la suite du cours, les expressions vectorielles de ces forces.
Exemple :
et 
4. Définir
le vecteur accélération.
Dans un repère orthonormé
d'origine O, on définit :
- Le vecteur de position M est la position
du mobile à la date t
- Le vecteur vitesse
Dt est
la durée
- Le vecteur accélération 
5. Déterminer
la trajectoire.
Exemples de trajectoires vues
en terminale S :

Rectiligne
Circulaire
Parabolique

Curviligne
II. Les lois de Newton.
1. Première
loi de Newton : principe d'inertie.
Dans un référentiel
galiléen, si la somme des forces extérieures appliquées
au centre d'inertie d'un solide est nulle, alors son mouvement
est rectiligne uniforme et réciproquement.

Solide : corps indéformable
Centre d'inertie : point du solide dont le mouvement est le plus
simple
2. Troisième
loi de Newton : principe des actions réciproques.
A et B étant deux corps
en interaction
La force exercée par
A sur B notée
et la force exercée par B sur A notée
ont même direction, même intensité mais des
sens opposés.
= - 
3. Deuxième
loi de Newton.
Cette partie peut être
également vue en TP
3.1. Mise en évidence
expérimentale du lien entre et .
Ce cours est vidéoprojeté
aux élèves sous la forme d'une présentation
powerpoint
Lors de cette présentation
on étudie comment :
- tracer des vecteurs vitesse
- tracer un vecteur accélération
- mettre en évidence expérimentale le lien entre
et .
- Montrer que 
- Présentation powerpoint
interactive (question-réponse), Cliquer sur (pour l'enregistrer :
click droit puis enregistrer la cible sous)
- Présentation au format html non interactive,
cliquer sur 
- Présentation au format
PDF non interactive, cliquer sur 
- Présentation au format
word non interactive, cliquer sur 
3.2. Rôle de la masse.
On répète l'expérience
précédente avec des masses différentes (masse
du palet autoporteur + surcharges)
On mesure la valeur de DvG
pour différentes masses en utilisant le même ressort
dans chaque cas (force de tension du ressort constante)
Les résultats sont donnés
dans le tableau ci-dessous :

Question discussion réponse
:
- compléter la dernière
ligne du tableau.
- Conclusion : la valeur de
pendant une durée donnée est
à
de la
masse m du solide
Réponse :
Conclusion : la valeur de pendant
une durée donnée est proportionnel à l'inverse
de la masse m du solide.
3.3. Enoncé de la deuxième
loi de Newton.
Dans un référentiel
galiléen, la somme des forces extérieures appliquées
à un solide est égale au produit de sa masse par
l'accélération de son centre d'inertie.

F s'exprime en Newton (N)
m s'exprime en kilogramme (kg)
aG s'exprime en m.s-2
III. Comment reconnaître
si un mouvement est uniforme, uniformément accéléré
ou uniformément ralenti ?
La méthode consiste
à étudier le signe du produit scalaire des deux
vecteurs
et 
Rappel :
= a x v x cos (
; )
Si
> 0 le mouvement est uniformément accéléré
Si
< 0 le mouvement est uniformément ralenti
Si
= 0 le mouvement est uniforme

Question discussion réponse
:
- Indiquer dans chaque cas
la nature du mouvement
- Représenter dans chaque la résultante
des forces extérieures qui s'appliquent sur le solide
ponctuel.
(la grandeur du vecteur est qualitative)
- Proposer des exemples de
situations dans la vie courante où l'on retrouve chacun
de ces cas.
|
 |
 |
 |
cas n° 1 |
cas n° 2 |
cas n° 3 |
cas n° 4 |
Réponse :
cas n°
1 |
cas n° 2 |
cas n° 3 |
cas n° 4 |
>
0 |
= 0 |
< 0 |
= 0 |
mouvement uniformément
accéléré |
mouvement uniforme |
mouvement uniformément ralenti |
mouvement uniforme |
 |
|
|
 |
un petit train tiré
par une ficelle
sur des rails |
un patineur sur la glace |
action d'un vent
contraire latéral sur une voile |
Terre autour
du Soleil |
Une autre méthode consiste à analyser les courbes
vG =f(t)
 |
|
 |
Mouvement unifome |
Mouvement uniformément
ralenti |
Mouvement uniformément
accéléré |

Question discussion réponse
:
A quel type de mouvement, le
graphe suivant correspond-il ?
Réponse :
Il s'agit d'un graphe aG
= f(t)
L'accélération est constante et positive, il s'agit
alors d'un mouvement uniformément accéléré.
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Chute verticale
d'un solide
I. Force de pesanteur ;
Notion de champ de pesanteur.
1. Discussion
autour d'un document vidéo : Le marteau et la plume (The
Hammer and the Feather)
Le document vidéo est
téléchargeable sur le site de la Nasa :
http://www.hq.nasa.gov/office/pao/History/alsj/a15/video15.html
Source :NASA
Pour enregistrer, click
droit puis enregistrer sous |
6,25 Mo |
Lors de l'expédition
lunaire Apollo 15 de 1971, deux astronautes David Scott et James
Irwin séjournèrent sur la Lune près des
monts Hadley durant 64 heures.
Ils proposèrent de faire
l'expérience suivante en l'hommage de Galilée :
David Scott tient dans sa main
droite un marteau et dans sa main gauche une plume.
Il lâche les deux objets en même temps et observe
leurs chutes.
Regarder attentivement la vidéo.

Question discussion réponse
:
- Qu'observe-t-on ?
- Sur la Lune, le poids de la plume est-elle égale au
poids du marteau ?
- Sur la Terre, le poids de la plume est-elle égale au
poids du marteau ?
- Si on lâche un marteau (ou un autre objet aussi lourd)
dans la classe, tombe-t-il aussi vite que sur la Lune ? Faites
l'expérience de la même manière que David
Scott et concluez.
- La masse du marteau sur la Lune est-elle égale à
la masse sur la Terre ?
- La vitesse de chute dépend-elle alors de la masse ?
- De quoi alors dépend la vitesse de chute ?
Réponse :
- On observe que le marteau
et la plume tombe à la même vitesse et arrive en
même temps au sol.
- Sur la Lune le poids de la plume est différent du poids
du marteau.
- Sur la terre le poids de la plume est différent du poids
du marteau.
- Expérience : si on lâche sur Terre le marteau
dans les mêmes conditions que sur la Lune, on constate
que le marteau tombe plus vite sur la Terre que sur la Lune.
- La masse, c'est à dire la quantité de matière,
du marteau est la même sur la Terre que sur la Lune.
- La vitesse ne dépend donc pas de la masse.
- La vitesse de chute dépend d'une caractéristique
propre à la Terre et la Lune : le champ de pesanteur.
Ce champ de pesanteur dépend de l'objet attracteur (Lune
ou Terre).
2. Force
de pesanteur.
Un objet qui se trouve au voisinage
de la Terre subit une force de gravitation qui peut être
assimilé à la force de pesanteur qui est appelée
poids de l'objet.
Caractéristique du poids
:
- direction : verticale
- sens : vers le bas
- point d'application : le centre d'inertie du solide
- intensité : P = mg
3. Notion
de champ de pesanteur uniforme.
La Terre, comme tout corps
possédant une masse crée un champ de pesanteur.
Le champ de pesanteur est caractérisé par le vecteur

Le vecteur dépend de la masse du corps attracteur et du
lieu.
- En effet, le champ de pesanteur
lunaire est plus faible que le champ de pesanteur terrestre.
Si on monte à l'altitude de 10 km, la valeur de diminue
de 3%
- De même dans le cas de la terre qui n'est pas sphérique
(la Terre est aplatie aux pôles), la valeur de
est plus faible à l'équateur qu'aux pôles.
Le champ de pesanteur est uniforme
si le vecteur champ de pesanteur
est le même en tous points du domaine d'espace où
agit le champ.
Question discussion réponse
:
Dans les deux cas suivants,
le champ de pesanteur à la surface des objets est-il uniforme
?
Réponse :
Dans aucun des deux cas, le
champ de pesanteur n'est pas uniforme car les vecteurs n'ont
pas la même direction.
En coupe
On considérera toutefois,
que le champ de pesanteur terrestre sera uniforme à un
endroit donné de la surface de la Terre car la courbe
de la Terre dans un laboratoire par exemple est assimilable à
une droite.
Les vecteurs champ de pesanteur
ont dans ce cas, même direction, même sens et même
intensité.
II. Chute verticale avec frottements.
1. Expérience
: chute d'un ensemble de ballons dans l'air.
Pour enregistrer, click
droit puis enregistrer sous |
1,96 Mo |
Un élève lâche
un ensemble de 4 ballons lestés :
Volume total V = 2 x
2 + 2 x 0,6 = 5,2 L et la masse total m = 22,2 g
- On filme la chute des ballons
à l'aide d'une webcam.
Réglages camera Philips
ToUcam Pro :
- video format : 320 x 240
- video source : réglage entièrement automatique
- temps : 5 secondes
- vitesse d'obturation 1/250ème de seconde
- régler le gain afin que l'image soit claire.
Données :
Masse volumique de l'air m
= 1,3 kg.m-3
Intensité de la pesanteur g = 10 m.s-2
Mise en évidence de
l'évolution de la vitesse au cours du temps :
- On pointe la position d'un
point du système (par exemple : le centre de l'un des
ballons) avec le logiciel Avimeca2.
- On calcule la vitesse des ballons à l'aide du logiciel
Regressi.
- On trace le graphe v = f(t) à l'aide
du logiciel Excel.
Les modes d'emploi de ces différents
logiciels sont donnés dans la partie TP.
On obtient le graphe suivant :
On constate que la vitesse
atteint une vitesse limite vlim = 2,45 m.s-1
On distingue deux régimes
:
- au début, il y a une
évolution de la vitesse, il s'agit du régime initial.
- A la fin, la vitesse devient constante, il s'agit du régime
asymptotique (dit " permanent ")
On peut calculer le temps caractéristique
t comme pour les circuits électriques, en traçant
la tangente à l'origine et en déterminant l'abscisse
du point d'intersection de cette tangente avec la droite d'équation
v = vlim
Nous allons établir
deux modèles à l'aide d'équations différentielles
et discuter de la validité de ces modèles par rapport
à la courbe expérimentale trouvée ci-dessus.
2. Equations
différentielles du mouvement.
Deux équations différentielles
peuvent être établies selon l'expression des forces
de frottement
(cas d'une vitesse
faible du mobile) ou (cas
d'une vitesse élevée du mobile)
Etablissement de l'équation différentielle pour
l'hypothèse :
- Système : ensemble
des ballons lestés
- Référentiel : terrestre supposé galiléen
- Bilan des forces extérieures appliquées au système
:
o Poids : 
o Poussée d'Archimède : 
o Force de frottement fluide : 
- Application de le deuxième loi de Newton :

- Par projection sur l'axe
z'z

Soit :

Expression de l'équation
différentielle en fonction de v et de :

Etablissement de l'équation
différentielle pour l'hypothèse
:
Par le même raisonnement
on obtient :

Expression de l'équation
différentielle en fonction de v et de
:


3. Résolution
de l'équation différentielle par une méthode
itérative (la méthode d'Euler).
Itérative : par répétition
Euler : Mathématicien
et physicien du 18ème siècle a qui ont doit des
travaux l'astronomie (orbites planétaires, trajectoires
des comètes), les sciences physiques (champs magnétiques,
hydrodynamique, optique, nature ondulatoire de la lumière,...),
les mathématiques, où il met au premier plan le
concept de fonction.
3.1. Résolution pour
l'hypothèse
On a :

Que l'on peut écrire
sous la forme :
ou 
Les 3 étapes pour résoudre
cette équation :
- déterminer A
et B
- énoncer le principe de la méthode d'Euler
- appliquer la méthode d'Euler
- Détermination de A
et B

Pour trouver B, on peut
écrire que
, mais on ne connaît pas k, alors on utilise une
autre méthode :
Quand la vitesse atteint sa
valeur limite, on vlim = cste alors =
0

soit 
Graphiquement, on peut déterminer
la valeur de la vitesse limite vlim = 2,45
m.s-1

- Enoncé du principe
de la méthode d'Euler :
L'accélération varie en fonction de la vitesse
:

la vitesse varie en fonction
de l'accélération :
Dt est
appelé pas du calcul ou pas de résolution.
- Application de la méthode
d'Euler :
Choix du pas de calcul :
Le pas de calcul est choisi
tel que 
Tableau de calculs itératifs :
Le remplissage des cases s'effectuent
en suivant les flèches

Question discussion réponse
:
Compléter le tableau
:
Réponse :
Etc....
Ces calculs sont évidemment
beaucoup rapides à réaliser sur un tableur.
Utilisation d'un tableur (le
mode d'emploi du tableur est vu en TP)
Graphe obtenu :
3.2. Résolution pour
l'hypothèse 
L'équation différentielle
s'écrit :

Que l'on peut écrire
sous la forme :
ou 
- Détermination de A
et C

Quand la vitesse atteint sa
valeur limite, on vlim = cste alors =
0

soit

Graphiquement, on peut déterminer
la valeur de la vitesse limite vlim = 2,45
m.s-1

- Enoncé du principe
de la méthode d'Euler :
L'accélération varie en fonction de la vitesse
:

la vitesse varie en fonction
de l'accélération :
Dt est
appelé pas du calcul.
- Application de la méthode
d'Euler :
Pas de calcul Dt = 0,02 s
Question discussion réponse :

Compléter le tableau
suivant :
Réponse :
Etc....
Ces calculs sont évidemment
beaucoup rapides à réaliser sur un tableur.
Utilisation d'un tableur (le
mode d'emploi du tableur est vu en TP)
Graphe obtenu :
3.3. De quel modèle,
l'expérience réalisée en classe se rapproche-telle
le plus ?
Voici représenté
sur une même feuille les 3 graphes obtenus :

Question discussion réponse
:
Quels conclusions pouvez-vous
tirer de ces résultats ?
Réponse :
- au début la courbe représentant la chute de l'expérience
se rapproche de la courbe " kv "
- au milieu, aucun modèle ne correspond au résultat
expérimental
- à la fin la courbe représentant la chute de l'expérience
se rapproche de la courbe " kv2 "
- conclusion : l'expérience réalisée n'est
pas vraiment modélisable avec les modèles proposés.
III. Chute verticale libre.
1. Définition
d'une chute libre.
Un solide est en chute libre
si la seule force qui s'exerce sur lui est la force de pesanteur
(poids).
2. Nature
du mouvement.
Le mouvement est uniformément
accéléré.
3. Equation
différentielle du mouvement.
- Système : une bille
de masse m
- Référentiel : terrestre supposé galiléen
- Bilan des forces : poids 
- Application de la deuxième loi de Newton

Le vecteur accélération
est indépendant de la masse du solide.
4. Résolution
analytique de l'équation différentielle.
On veut déterminer l'expression
de vz (t) et de z(t)
On a 
- Par projection sur l'axe
(zz') : az = g
- Conditions initiales :
à t = 0 vz0
= 0 et z0 = 0
- Expression de vz
(t)
vz (t)est
une fonction primitive de g, alors :
vz (t)=
gt + constante
vz (t)
= gt + vz0
à t = 0 vz0
= 0, alors :
vz (t)
= gt (équation horaire du mouvement)
Le mouvement est uniformément
accéléré.
- Expression de z(t)
z(t) est une fonction primitive de vz
(t), alors :

à t = 0 z0
= 0, alors :
(équation horaire du mouvement)
Cette expression permet de
déterminer la position du solide à chaque instant.
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Mouvements de projectiles
dans un champ de pesanteur uniforme
I. Une hypothèse
historique sur la nature de la trajectoire d'un boulet de canon.
Galilée (1564 - 1642)
montra que l'hypothèse de tir décrit dans l'illustration
ci-dessous était erronée.

Question discussion réponse
:
- Décrivez la trajectoire
du boulet de canon décrit dans cette illustration.
- Proposer des arguments pour montrer l'inexactitude de cette
hypothèse sur la nature du mouvement du boulet de canon.
Rappel : un boulet de canon
ne possède pas de propulsion propre comme un missile.
Réponse :
- Dans cette illustration,
le boulet a une trajectoire rectiligne, puis soudainement au
point p, il suit une trajectoire rectiligne verticale.
- Exemples d'arguments :
o Selon la première
loi de Newton (principe d'inertie) si la trajectoire est rectiligne
et uniforme l'ensemble des forces extérieures appliquées
au boulet se compensent.
Si on néglige les frottements, la seule force qui s'exercent
sur le boulet est la force de pesanteur (poids), donc la trajectoire
ne peut pas être rectiligne.
o Pour que le boulet change de trajectoire au point p, il faut
qu'il subisse une nouvelle force extérieure (par exemple
: un mur).
Ce n'est pas le cas ici, le boulet devrait poursuivre sa trajectoire
initiale qui n'est évidemment pas rectiligne !
o Le boulet ne peut pas suivre ensuite une trajectoire verticale,
car au point p il possède une vitesse initiale dont le
vecteur n'est pas dirigé vers le centre de la Terre.
II. Mouvements de projectiles dans un champ de pesanteur uniforme.
Afin de décrire le mouvement
du centre d'inertie de projectiles dans un champ de pesanteur
uniforme, dans le cas où les frottements peuvent être
négligés, nous allons appliquer la deuxième
loi de Newton.
1. Etablissement
des équations horaires paramétriques.
Afin de décrire le mouvement
du boulet, nous allons suivre les étapes suivantes :
- définir le système
- définir le référentiel
- faire le bilan des forces
- appliquer la deuxième loi de Newton
- définir les conditions initiales
- établir les équations horaires paramétriques
- établir l'équation de la trajectoire
- Système : le boulet
de masse m
- Référentiel : terrestre supposé galiléen
- Bilan des forces : poids 
- Application de la deuxième loi de Newton :

- Conditions initiales :
à t = 0
les coordonnées du vecteur position sont :

les coordonnées du vecteur vitesse sont :

- Etablissement des équations
horaires paramétriques :
- Coordonnées du vecteur
vitesse à une date t
Les coordonnées du vecteur vitesse sont les fonctions
primitives de celles du vecteur accélération
alors
Interprétation :
vx = v0x = 0 alors le mouvement est plan.
vy = v0y = v0 cos a = constante alors le mouvement sur
l'axe Oy est uniforme.
az = - g alors le mouvement sur l'axe Oz
est uniformément varié.
- Coordonnées du vecteur
position à une date t
Les coordonnées du vecteur
position sont les fonctions primitives de celles du vecteur vitesse
alors

avec x0 = 0,
y0 = 0, z0 = 0,
on peut écrire :

Interprétation :
Le mouvement a lieu dans le
plan vertical yOz
- Etablissement de l'équation
de la trajectoire :
Etablir l'équation de
la trajectoire cartésienne de la trajectoire dans le plan
vertical yOz consiste à exprimer z
en fonction de y.
Il faut éliminer le
paramètre temps t
On a :
alors

On remplace cette expression
de t dans l'équation
On obtient :

L'équation de la trajectoire
est du type :
La trajectoire est une parabole.
III. Importance des conditions
initiales sur la nature de la trajectoire.
Nous allons faire varier la
vitesse initiale, l'angle de tir et la masse du projectile.
Rappel : afin de pouvoir interpréter
les résultats, on ne fait varier q'un paramètre
à la fois.
Utilisation de l'applet java
du site :
http://galileo.phys.virginia.edu/classes/109N/more_stuff/Applets/ProjectileMotion/jarapplet.html
1. Importance
de la vitesse initiale.

Question discussion réponse
:
Faites varier la vitesse initiale
et indiquer comment varie les grandeurs suivantes :
Distance (portée) :
Hauteur maximale (flèche) :
Durée du tir :
Réponse :
Quand on augmente la vitesse
initiale :
Distance (portée) :
augmente
Hauteur maximale (flèche) : augmente
Durée du tir : augmente

Question discussion réponse
:
Faites varier l'angle initiale
et indiquer pour quelle valeur la portée du tir est maximale.
Réponse :
La portée du tir est
maximale pour un angle de tir égal à 45°
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Satellites et planètes
I. Les lois de Képler.
1. Approche
historique.
D'après un travail d'Eric
Butz (IREM de la réunion) www.reunion.iufm.fr
L'astronome Tycho Brahé
(1546 - 1601) fait de nombreuses observations très précises
sur les trajectoires des planètes.
Képler (1571 - 1630) utilise les résultats de ces
observations pour vérifier la théorie de Copernic
suivant laquelle les planètes tournent autour du Soleil
d'un mouvement circulaire, uniforme, centré au Soleil.
En particulier, une petite différence de 8 minutes d'angles
(1 minute d'angle = 1/60ème de degré) entre les
observations de Mars par Tycho Brahé et la position calculée
de cette planète sur le cercle théorique lui font
rejeter le modèle circulaire de Copernic et trouver les
deux premières lois :
Première loi de Képler,
réécrite par Laplace en 1796 :
" Les orbes des planètes
sont des ellipses dont le centre du Soleil occupe l'un des foyers
"

Question discussion réponse
Faites un schéma décrivant
cette première loi.
Réponse :
Remarque : l'ellipse dessinée
est très exagérée pour plus de clarté.
Deuxième loi de Képler,
réécrite par Laplace en 1796 :
" Les aires décrites
autour de ce centre, par les rayons vecteurs des planètes
sont proportionnelles aux temps employés à les
décrire "

Question discussion réponse
:
Parmi ces trois schémas,
quel est celui qui correspond à l'énoncé
de la deuxième loi de Képler ?
Réponse :
Le schéma n°2 correspond
à l'énoncé de la deuxième loi de
Képler
Troisième loi de Képler
:
Après un grand nombre
de tentatives continuées pendant 17 ans, Kepler réussit
à établir une troisième loi reliant la période
de révolution T au demi-grand axe a de l'orbite d'une
planète autour du Soleil.

Question discussion réponse
:
A partir des données
du tableau suivant sur lequel Kepler aurait pu travailler, on
cherche une relation entre la distance moyenne a d'une
planète autour du Soleil et la durée moyenne T
de leurs révolutions.
- Tracer sur un tableur le
graphe T = f(a) et afficher l'équation
de la courbe de tendance.
- Choisir alors la relation appropriée parmi les suivantes
:
Réponse :
- Graphe T = f (a)
L'équation de la courbe
est y = 0,9992 x1,4975 , soit environ
y = 1 x1,5
On peut écrire que T
= a3/2
Si on élève cette
équation au carré, on obtient T2 = a3
, soit =
1
- La relation appropriée est donc =
constante
On peut vérifier que
ce modèle est valide dans un autre cas comme celui des
satellites de Jupiter.

Question discussion réponse
Compléter la dernière
colonne du tableau
Concluez
Réponse :
Pour les satellites de Jupiter,
le rapport
est constant et égal à environ 3,12 x 10-16
Pour les satellites d'une autre planète, le rapport est
également constant mais sa valeur sera différente.
La valeur du rapport
est caractéristique de l'astre central autour duquel tourne
les planètes ou satellites.
2. Enoncés
des lois de Képler.
Première loi : Dans
le référentiel héliocentrique, la trajectoire
du centre d'une planète est une ellipse dont le centre
du Soleil est l'un des foyers.
Deuxième loi : Le rayon
qui relie le centre du Soleil au centre de la planète
balaie des aires égales pendant les durées égales.
Troisième loi : =
constante T : période de révolution a
: demi-grand axe
II. Etude d'un mouvement
circulaire uniforme.
On constate que l'accélération
est radiale comme la force qui lui est colinéaire.
Il possède une vitesse initiale non nulle.
La valeur de la vitesse est constante
s : abscisse curviligne

L'accélération
a deux composantes :
- une accélération
normale à la trajectoire
- une accélération tangentielle
pour un mouvement circulaire uniforme =
0
III. Enoncé de la
loi de gravitation universelle pour des corps dont la répartition
des masses est à symétrie sphérique et la
distance grande devant leur taille.
Universelle : qui s'applique
à tous les corps (planètes, comètes, protons
)
Symétrie sphérique : assimilable à un point.
La distance entre les deux
centres est notée r.
Pour l'étude de la force
attractive
du Soleil sur la Terre , on note le vecteur unitaire 
Les vecteurs
et
sont opposés.
La force d'interaction gravitationnelle qui s'exercent entre
deux objets ponctuels a pour expression vectorielle :

G est la constante de gravitation universelle.
G = 6,67 x 10-11 N.m2.kg-2
mS : masse du Soleil
mT : masse de la Terre
r : distance entre les centres du Soleil et de le Terre.
De plus : 
L'intensité de la force
a pour expression :

IV. Application de la deuxième
loi de Newton.
L'application de la deuxième
loi de Newton permet :
- d'établir l'expression
de l'accélération.
- de définir les conditions pour que le mouvement soit
circulaire uniforme.
- de déterminer la vitesse et la période de révolution
d'un corps en mouvement circulaire uniforme.
- de retrouver la troisième loi de Képler.
1. Etablissement
de l'expression de l'accélération.
On étudie l'interaction
gravitationnelle du Soleil sur la Terre (celle de la Lune étant
négligée).
Système : Terre
Référentiel : Géocentrique
Bilan des forces : force de gravitation universelle du Soleil
sur la Terre 
Application de la deuxième
loi de Newton :


La masse dans l'expression
de l'accélération est celle du corps attracteur
(ici le Soleil).

Question discussion réponse
:
Répondre par VRAI ou
FAUX en justifiant votre réponse
- la valeur de la force exercée
par le Soleil sur la Terre est supérieure à celle
exercée par la Terre sur le Soleil.
- la valeur de l'accélération que subit la Terre
dépend de sa masse.
Réponse :
- FAUX car selon le principe
des actions réciproques FS/T
= FT/S
- FAUX la valeur de l'accélération dépend
de la masse du corps attracteur.
2. Quelles
sont les conditions pour que le mouvement soit circulaire uniforme
?
On étudie le mouvement
d'un palet auto-porteur sur une table à coussin d'air.
Le palet est accroché à un fil accroché
à un bord de la table.
Le palet est mis en mouvement avec une vitesse initiale horizontale.
Il décrit un mouvement
circulaire uniforme.
Système : un palet auto-porteur
de masse m
Référentiel : terrestre supposé galiléen
Bilan des forces : poids, réaction du plan et la force
exercée par le fil.
Application de la deuxième loi de Newton :

Le centre d'inertie est soumis
à des forces dont la résultante est une force radiale
et centripète,
dont l'expression est :
vecteur
unitaire opposé à 
L'intensité de cette
force est F =
constante
Les conditions pour qu'un solide
soit en mouvement circulaire uniforme sont :
- accélération
radiale
- force centripète
- force d'intensité constante
- vitesse initiale non nulle
3. Détermination
de la vitesse et la période de révolution d'un
corps en mouvement circulaire uniforme.
On étudie le mouvement
de la vitesse d'un satellite artificiel de masse mS
autour de la Terre de masse mT à une distance r = RT
+ h (h : altitude)
Système : satellite
Référentiel : géocentrique supposé
galiléen
Bilan des forces : force de gravitation universelle
Application de la deuxième loi de Newton :

Alors

La vitesse est indépendante
de la masse du satellite.
La période T
de révolution du satellite autour de la Terre est la durée
minimale pour que le satellite effectue un tour complet de la
Terre.

Avec RT = 6380
km.

Il ne faut pas confondre :
- période de révolution
qui la durée nécessaire pour un solide tourne autour
d'un corps central
(exemple : la Terre tourne autour du Soleil en 365,25 jours)
- période propre de rotation qui est la durée nécessaire
pour que le solide effectue une rotation sur lui-même (exemple
: la période rotation propre de la Terre est de 23 h 56
s)
4. Retrouver
la troisième loi de Kepler.
On a établi que 
Si on élève au carré cette expression, on
obtient :

V. Les satellites géostationnaires.
1. Définition
d'un satellite géostationnaire.
Un satellite géostationnaire
a une position fixe par rapport à la Terre.
2. Conditions
pour qu'un satellite soit géostationnaire :
- La trajectoire est un cercle
contenu dans la plan équatorial.
- Son sens de révolution est celui de la rotation de la
terre.
- Sa période est égal à un jour sidéral
: 23 h 56 min = 86160 s.
- Son altitude (distance du satellite par rapport au sol) est
égal à
.

Question discussion réponse
En utilisant la relation ,
déterminer à quelle altitude le satellite doit
se trouver afin qu'il soit géostationnaire.
Avec :
RT = 6380
km
G = 6,67 x 10-11 S.I.
mT = 5,98 x 1024 kg
T = 86160 s
Réponse :

VI. Notion d'impesanteur
dans le cas d'un satellite en mouvement circulaire uniforme.
1. Définition.
On dit qu'un corps est en état
d'impesanteur, lorsqu'il n'est soumis qu'à la seule force
de gravitation.
Il ne s'agit donc pas d'une absence de gravitation.
2. Exemples
de situations d'impesanteur.

Question discussion réponse
Quel est le point commun entre
un astronaute en orbite autour de la Terre à bord de la
navette spatiale et une personne dans une tour de chute libre
d'un parc d'attraction ?
 |
 |
Source : NASA |
Source : parkfunworld |
Dans les deux cas, ils sont
en chute libre. Ils se retrouvent en état d'impesanteur.
Imprimer
Systèmes
oscillants
Présentation
de quelques systèmes oscillants mécaniques
I. Les oscillateurs vus
en terminale S.
Les oscillateurs étudiés
en terminale S sont :
- le pendule pesant (simple)
- le pendule élastique (voir le cours suivant)
- horizontal
- vertical (expérimentalement)
II. Le pendule simple.
1. Définitions.
Le pendule simple est un cas
particulier de pendule pesant.
1.1. Définition d'un
pendule pesant :
Le pendule pesant est un système
en rotation autour d'un axe horizontal.
Ecarté de sa position d'équilibre, il oscille sous
la seule action de son poids.

Question discussion réponse
Combien il y a-t-il de position
d'équilibre pour ce pendule ? Quelle est sa position d'équilibre
stable ? Pourquoi ?
Réponse :
Il y a deux positions d'équilibre.
Position d'équilibre instable
car si on écarte la sphère de sa position initiale
elle ne la retrouvera jamais. |
 |
 |
Position d'équilibre stable
car si on écarte la sphère de sa position initiale
elle retrouvera cette position au bout de quelques oscillations |
1.2. Définition du pendule
simple :
Le pendule simple est un pendule
pesant dont la masse m accrochée est de petite taille
par rapport à la longueur du pendule. (20 x plus petite
environ).
Le fil inextensible ou la tige rigide est de masse négligeable
devant m.
1.3. Définitions de l'écart à l'équilibre,
de l'abscisse angulaire et l'amplitude.
On décrit le mouvement
en mesurant une grandeur appelée écart à
l'équilibre stable.
Cet écart est une grandeur
angulaire notée q (t).
2. Comment
retrouver expérimentalement l'expression de la période
propre d'un pendule simple et vérifier l'isochronisme
des petites oscillations ?
Cette partie est vue en TP.
Isochronisme des petites oscillations
: pour des valeurs d'amplitude angulaire relativement faible
(qm <
20°), la période des oscillations est indépendante
de qm.
Oscillation : variation alternative
au cours du temps d'une grandeur autour de sa valeur à
l'équilibre.
Partie A : Vérification
de l'isochronisme des petites oscillations.
Remarques sur la mesure de
T

Question discussion réponse
:
Répondre par VRAI ou
FAUX en justifiant votre réponse.
- la mesure de T s'effectue
en déclenchant le chronomètre au moment où
on lâche la bille.
- la mesure de T s'effectue sur une oscillation (un aller
et retour).
Réponse :
FAUX, la mesure de T
s'effectue après une ou plusieurs oscillations afin s'affranchir
des perturbations dues au lâcher de la bille.
FAUX, le mesure de T
s'effectue sur plusieurs oscillations afin d'avoir une plus grande
précision de mesure.

Question discussion réponse
:
- Proposer une expérience
permettant de vérifier l'isochronisme des petites oscillations.
Pour cela :
- Décrire le protocole
expérimental.
- Indiquer les valeurs de :
- la masse m du solide accroché
au fil
- la longueur du pendule (fil + rayon de la bille) L
- l'amplitude choisie qm
- Réaliser cette expérience.
- Noter les résultats expérimentaux dans un tableau.
- Tracer le graphe correspondant sur un tableur.
- Conclure.
Réponse :
- Protocole expérimental
:
On choisit une valeur de m
et une valeur de L que l'on gardera constante dans toute
l'expérience.
On effectue une mesure de T pour différentes valeurs
de qm 20°.
- Valeurs choisies :
m = 100,0 g
L = 1,20 m
qm : 5 °,
10°, 15° et 20°
- On réalise l'expérience
et on trouve les résultats suivants :
- Graphe T = f (qm)
Conclusion : La période
est indépendante de l'amplitude angulaire. La loi d'isochronisme
des petites oscillations est vérifiée.
Partie B : Expression
de la période d'un pendule simple

Question discussion réponse
:
- Proposer une expérience
afin de montrer si la période dépend de la masse
m du solide accroché au fil.
- Décrire le protocole
expérimental.
- Indiquer les valeurs de :
- la longueur du pendule (fil
+ rayon de la bille) L
- l'amplitude choisie qm
- les masses m des solides
- Réaliser cette expérience.
- Noter les résultats expérimentaux dans un tableau.
- Tracer le graphe correspondant sur un tableur.
- Conclure.
Réponse :
- Protocole expérimental
:
On choisit une valeur de qm
et une valeur de L que l'on gardera constante dans toute
l'expérience.
On effectue une mesure de T pour différentes valeurs
de m.
- Valeurs choisies :
L = 1,20 m
qm = 20°
m = 50,0 g ; 100,0 g ; 150,0 g ; 200,0 g
- On réalise l'expérience
et on trouve les résultats suivants :
- Graphe T = f (m)
Conclusion : la période
du pendule simple est indépendante de la masse du solide
accroché.
Partie B : Expression de la période d'un pendule simple
(suite)

Question discussion réponse
:
- Proposer une expérience
afin de montrer si la période dépend de la longueur
L du pendule.
- Décrire le protocole
expérimental.
- Indiquer les valeurs de :
- la masse m du solide.
- l'amplitude choisie qm
- les longueurs L du pendule
- Réaliser cette expérience.
- Noter les résultats expérimentaux dans un tableau.
- Tracer le graphe correspondant sur un tableur.
- A quelle fonction mathématique, la courbe obtenue vous
fait-elle penser ?
- Réaliser un nouveau graphe afin d'obtenir une relation
de proportionnalité.
- Conclure.
Réponse :
- Protocole expérimental
:
On choisit une valeur de qm et une valeur de m que l'on
gardera constante dans toute l'expérience.
On effectue une mesure de T pour différentes valeurs
de L.
- Valeurs choisies :
qm = 20°
m = 100,0 g
- On réalise l'expérience
et on trouve les résultats suivants :
- Graphe T = f
(L)
Cette courbe ressemble à
la fonction 
Afin d'obtenir une relation de proportionnalité, on peut
tracer le graphe T2= f (L)
Conclusion : L'expression de
la période dépend de 
Partie B : Expression
de la période d'un pendule simple (suite)

Question discussion réponse
:
La période du pendule
dépend sans doute d'une autre grandeur, mais laquelle
?
L'analyse dimensionnelle permet
de définir la nature de cette grandeur.
On note [T] la dimension
de la période et [L] la dimension de la longueur
du pendule.
A partir des résultats
précédents, on peut écrire :
[T] = [L]1/2.
[X]a
[X] étant la
dimension de la grandeur à déterminer.
- Résoudre cette équation
aux dimensions en déterminant la dimension de [X]
en fonction [T] et [L].
- En déduire la nature de cette grandeur.
- En déduire la nouvelle expression de la période.
Réponses :

Cette grandeur est équivalente
à l'inverse d'une accélération. [a]
= [L].[T]-2
La seule accélération que subit le pendule est
l'accélération de la pesanteur.
L'expression de la période peut maintenant s'écrire
:

Partie B : Expression
de la période d'un pendule simple (suite)

Question discussion réponse
:
Nous allons vérifier
si la nouvelle expression de la période est validée
par les résultats expérimentaux.
- Calculer la valeur de T
pour L = 1,00 m et g = 10 m.s-2
- Si le résultat ne correspond pas aux résultats
expérimentaux, trouver la valeur de k tel que
afin d'obtenir une égalité entre les deux résultats.
- En déduire l'expression définitive de la période
en fonction de L, g et p
Réponse :

La valeur expérimentale est 2,00 s

On remarque que k =
2p
Alors l'expression définitive
la période est :
3. Amortissement
des oscillations.
On étudie le cas d'amortissements
faibles des oscillations du pendule.
Ces amortissements sont dues
aux forces de frottements fluide (air) et solide (friction sur
l'axe).
Question discussion réponse
La pseudo-période T
des oscillations faiblement amorties est-elle égale à
la période propre T0 ?
On fait osciller un pendule simple de longueur L = 25,0
cm.
On prendra g = 10 m.s-2
On obtient l'enregistrement
suivant de son amplitude angulaire. Comparer T et T0
Réponse :
Sur le graphique, on peut lire
la pseudo-période.
On prend 3 oscillations.
On mesure 3T = 3,0 s
Alors la pseudo-période
est égale à T = 1,0 s
Par le calcul, on détermine
la valeur de la période propre.

Conclusion : T0
T pour des amortissements faibles la pseudo-période
T est voisine la période propre T0.
Si les amortissements étaient
beaucoup plus élevés, on obtiendrait un régime
apériodique.
 |